Officialisée par les nations unies en 1975, la date du 8 mars célèbre depuis plus d’un siècle la journée internationale des Femmes. Comment cette journée est-elle accueillie –et fêtée- du côté de la gent féminine étudiante ?
Une journée à l’utilité contestée
Dans beaucoup d’établissements d’enseignement supérieur et d’universités, le sentiment serait qu’une seule journée par an pour les femmes, cela ne sert à rien et que « le 8 mars, cela devrait être toute l’année » ! Cette pensée vient relayer une tendance largement partagée dans les médias et par certaines personnalités féminines françaises, pour qui défendre les droits des femmes au travers d’une seule journée est dépassé. Pourtant de nombreuses étudiantes comme d’université ou d’écoles se sont emparées de l’occasion pour fêter les femmes à leur manière.
L’angle festif pour la bonne cause
C’est sous le signe de la fête que des étudiantes de Tours ont décidé de célébrer la journée de la femme en organisant un grand concert caritatif en faveur d’associations de défense des droits de la femme. D’autres actions ont été organisées tout au long du mois de février et début mars comme des tournois de foot en salle, des séances d’initiation à l’aéroboxe, une zumba caritative, des séances de hip hop, des flash mob, avec pour seul et unique objectif la sensibilisation des jeunes de moins de 25 ans aux violences faites aux femmes.
Pour une égalité homme femme dans les métiers
L’école d’ingénieur Ingésup, présente à Aix en Provence, Bordeaux, Lyon, Nantes, Paris, et Toulouse a décidé de célébrer la journée de la femme en offrant une fleur à chaque étudiante. Elle souhaite ainsi mettre à l’honneur toutes celles qui ont choisi une filière encore trop majoritairement masculine et organise en parallèle un sondage sur sa page Facebook sur la place de la femme ingénieur dans le milieu professionnel.
De très nombreuses autres initiatives étudiantes se dérouleront dans toute la France pour rendre hommage aux femmes et défendre leurs droits.
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